LAVAUR : Retour sportif dans le Tarn ✌🏻

Une canicule à 38°C qu’ils disaient ! Une température parfaite, une forme parfaite. Le Tarn est un fabuleux terrain de jeux à mon niveau, valloné tout comme il faut et sans excès. Les paysages se succèdent de part et d’autres de routes de crêtes, sur des plateaux ou en fond de vallée. Les routes découpent des champs de tournesols puis s’engouffrent en côtes ombragées pour mieux replonger entre des champs aux terrains arrondis. Pour le château de Puéchassaut on repassera, les grilles étaient fermées : rien à voir.


MILLAU : le Chaos des Causses

  • 133,88 km de distance
  • 2023 D+
  • Rejoindre Millau par la Vallée du Tarn puis le Parc naturel régional des Grands Causses

Les cyclistes passent sans cesse devant la fenêtre. La maison est silencieuse sans l’arrière grand-mère de ma fille. L’occasion est unique. Bondir sur le vélo à l’heure où les plus sages déjeunent déjà, rincés de leur sortie matinale et foncer dans la vallée du Tarn : atteindre Millau à vive allure et y débuter le parcours de Claude Droussent : c’était un mélange de bonnes et de mauvaises idées.

Deux grosses difficultés en terme de D+ sont au programme sous une troisième : le soleil. Inutile de préciser d’une telle région que le parcours est sublime de bout en bout. Qui est habitué à de longues sorties de ville à vélo, hallucine déjà de la beauté de la route au sortir de la maison. La quatrième difficulté n’était pas prévue : la seule boulangerie rencontrée sur la route est fermée de 13h à 17h. Le Covid a-t-il emporté le bon sens ? Il faudra se contenter de barres sucrées Tribe orange-cannelle et Cliff au beurre de noix en entrée-plat-dessert. Les côtes sont costaudes et les descentes sont techniques. En haut le calme des pins fait place au son des cigales. C’est moi qui dérange le repos des rapaces. Entre les deux c’est du bonheur essoufflé, des repos à l’ombre des plus grands arbres. Quelques chevaux dans les hauteurs et des bovins dans la vallée. Le vent tourne mais il n’est jamais dans le bon sens, même en descente il faut pédaler pour en profiter. Des guêpes assurent la pureté d’une source d’eau potable à Massegros, je prends le risque. La lumière change en descendant le Causse Noir : si on lève le nez entre les virages on voit la ville et le fameux Viaduc de Millau, sublime ouvrage architectural. La cinquième difficulté arrive : il faut rentrer avant la nuit d’autant plus que la fin est plus chaotique : j’improvise un retour en prolongeant la piste cyclable qui vire au gravel puis au chemin impraticable. De retour sur la route dernière pente douce qui parait être un mur afin d’atteindre le plateau de Cabanou et redescendre presque euphorique sur Saint-Rome-de-Tarn.

St Rome-de-Tarn -> Millau


TE : Des Chicanes aux Cévennes

  • 109 km
  • 3h54 de déplacement
  • 1 164 D+

Partir avant que la petite aiguille n’indique 2 chiffres et quitter Sète, ce labyrinthe, sans signaler de décès : c’est fait. Il s’agit d’un déjeuner de famille dans les Cévennes. Comment sera le vent aujourd’hui ? C’est l’angoisse. On retrouve rapidement les pistes cyclables de l’Hérault : portions toujours trop courtes mais tellement jouissives : tantôt arborées, isolées tantôt à vue, longeant des routes que l’on est heureux de ne pas partager. Chicanes. L’échange se fera avec un cycliste, perdu loin de ses montagnes savoyardes, vélo rouge, maillot rouge. Je partage le chemin pour ce que j’en connais. Ronds points et petits bourgs. La chaleur monte progressivement mais cette fois un petit vent est venu pour calmer le jeu. Ravi de découvrir mon itinéraire IRL plutôt que de suivre la popularité des routes Strava qui s’avèrent -comme l’audimat TV- pas toujours intelligentes. Collé à la route durant l’ascension de Valflaunes qui succède à un long faux plat énergisant, un jeune effilé me dépasse tout en allégresse. J’accepte cette défaite en poursuivant la cuisson sous le soleil. Tout ça n’explique pas ce coquillage blanc au sol de la forêt à 40km de la mer. Certains diront qu’il était là avant nous tous, que la mer était partout. Il me faut enjamber sans traîner ces virages, trouver mon rythme sur les lignes droites comme dessinées à la va-vite sur ces territoires arides. Économiser l’eau, pas la motivation. Le plaisir est toujours là mais les 20 derniers km sont moins évident car le vent a laissé place au zénith flamboyant et à une température estimée à 35´C. Il reste 10cl et 10km tout est cohérent. Ce qu’il est bon ce petit air quand tu vas vite. Les véhicules de pompiers défilent énormes devant moi. Ce coin des Cévennes est en proie aux incendies. On m’arrose en arrivant je ne me suis pas trompé de maison. TM

Les vraies pistes cyclables de l’Hérault

Les vraies pistes cyclables de l’Hérault


TE : Gros vent, grosses routes, grand soleil 🌬 🚙 🌞

  • 83,70 km 
  • 3:20 de déplacement
  • 900m

Des cigales ultra déconfinées pour l’accueil et un vent absurde, limite dangereux, pour quitter le plat pays sur des routes parfois bien passantes en cette période de vacances. (Elles contrebalances quelques pistes cyclables bien arborées.) Mais arrivé sur la route de la Taillade (D114) 👍🏻 le plaisir reprend et la vitesse aussi jusqu’à l’arrivée. Deux urgences : le biberon… et la Biaphine après solaire. 🍼🧴


Reliefs de l’Ouest 💨

  • 88,3km 
  • 3h28  de déplacement
  • 805m

Je traverse Paris sous une petite bruine presque plaisante de bon matin si je n’avais pas mon retard à rattraper. (15 minutes). Le calme qui règne en ville me ferait regretter le temps du confinement d’une certaine manière. À l’heure au second RDV, nous quittons Paris par la banlieue qui n’en finit pas non plus de ce côté ci. La côte de Meudon lance les hostilités, classique. On perd tout le monde à la seconde côte. On continue, tenaces, en trio cette map sportive du PCB. Après 9 côtes, on finit à Versailles dans un gala de voitures de collection et de pantalons couleurs saumons. Retour à la réalité par les quais d’Anne Hidalgo.


Reliefs de proximité. 🌬

  • 88,28km
  • 3h28 de déplacement
  • 745m de D+

Sortie sous une T° idéale de 22°C via les banlieues Est qui matchent si bien avec ce ciel maussade : quelques côtes et faux plats, des bois et une campagne pliée par un vent mauvais. J’aperçois un @Julien Guyard filant. Perdu, je croise un pote de Robert Marchand en mini-short dans une base de loisirs des plus étranges là où la map appelle au gravel décomplexé.

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